• Enquête technico-économique
    CETA Herbe au lait 

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    Développée depuis 1989, en partenariat avec l'école ESA de Purpan, le CETA HL, l'AVEM, la Scaro et les groupes de progrès de la coopérative, l'enquête technico-économique est un travail de groupe qui aide à comprendre, mesurer, analyser, comparer et à décider au niveau collectif et individuel les équilibres techniques, économiques et environnementaux de l'exploitation.

    A la suite du développement de la notion de durabilité en agriculture, l'Association Vétérinaire des Eleveurs du Millavois a souhaité réaliser sa propre grille de durabilité en 2002. Après un premier état des lieux sur un échantillon d'exploitations, une deuxième étude a été effectuée afin de visualiser l'évolution de la durabilité depuis 2002, de mettre en évidence les différences entre les élevages bios et conventionnels et identifier les facteurs clés de la durabilité dans les exploitations ovins laits du rayon de Roquefort.

    L'enquête : matériel et méthodes

    Elle porte sur environ 70 élevages regroupés sur 6 groupes :
    • CETA
    • 2 groupes de progrès UNICOR : Lévezou-Ségala et Séverac-Lozère
    • 2 groupes AVEM dont un en BIO
    • La Pastourelle

    Les élevages sont situés en Aveyron, Tarn, Lozère, Hérault avec différentes destinations du lait de brebis : Roquefort, Pastourelle, inter saison, Bergers du Larzac, Triballat, GIE bio

    La grille de durabilité de l'AVEM a été construite en 2002 à partir de 3 grilles déjà existantes : IDEA, dialecte et charte de FADEAR.

    Les critères représentatifs des exploitations ovins laits du rayon de Roquefort se regroupent en 3 axes :

    • environnemental avec 12 critères,
    • socio-territorial avec 8 critères,
    • économique avec 7 critères.
    Cette première étude a été plutôt méthodologique. L'objectif de l'étude 2010 a été de visualiser les points forts et les points faibles des exploitations agricoles de l'AVEM en termes de durabilité, d'observer l'évolution de cette dernière depuis 2002 et de mettre en évidence l'impact de la production biologique sur la durabilité.

    Résultats

    L'analyse de groupe et l'évolution de l'enquête ont permis d'anticiper et de mettre en place des stratégies d'adaptation (brebis improductives, bilan apparent et fertilisation, aspect travail et astreinte, impact socio-territorial, bilan énergétique, autonomie fourragère et sécheresse) dans le cadre d'une réflexion d'agriculture durable.

    • L'étude du coût de revient au litre de lait : calculé par le rapport entre le montant des charges et le litrage de lait livré, le coût se divise en deux parties :
      - les charges opérationnelles (1/3 du coût total environ)
      - les charges de structures (2/3 du coût total environ)
      Le raisonnement est toujours hors prime. Le coût de revient explique près de 80 % de la variation de la rentabilité de l'atelier (le prix du lait explique un peu moins de 20% de sa variation)

    • Une approche technique et économique qui tient au fil du temps plus compte des aspects socio-territoriaux, environnementaux et énergétiques

    L'objectif est de pouvoir se comparer au groupe :

    La comparaison des résultats entre élevages permet une situation de l'élevage sur les principaux critères technico-économiques. La représentation sous forme d'araignée visualise les modifications du système.

    Par exemple, on note l'importance des brebis improductives et des charges fixes sur la rémunération des actifs.

    Les volets de la durabilité

    La mise au point d'une méthode de diagnostic de la durabilité des exploitations de l'AVEM montre bien l'extrême variabilité du groupe et que les marges de manœuvre sont possibles pour chaque système en fonction de ses objectifs et de ses opportunités. Le bio est plus durable sur le volet environnemental mais la pérennité des fermes passe par une rentabilité économique et une vivabilité sociale.

    Les principaux résultats des enquêtes ont mis en évidence une bonne note sur le volet environnemental de la durabilité d'un point de vue de la sauvegarde de la biodiversité avec un système fourrager composé de prairies longue durée.

    Les bilans azotés élevés en élevage pénalisent le volet « protection de l'eau, de l'air du sol ». Toutefois, il a été observé des améliorations depuis 2002 avec une meilleure gestion des effluents et des déchets agricoles ainsi que des pesticides et des bilans P,K. Les élevages bio sont plus durables sur ces critères.

    Du point de vue socio-territorial, les quantités de travail sont élevées en raison de l'astreinte liée à la traite et au pic de travaux (agnelages, travaux des champs). Néanmoins, les agriculteurs estiment pour 11 d'entre eux avoir une bonne qualité de vie. De plus, ils sont bien intégrés dans la vie locale.

    Enfin, au niveau du volet économique, il a été observé une chute conséquente de la durabilité depuis 2002 avec une diminution de l'EBE et un accroissement de la dépendance aux primes et aux intrants. Cette chute est due à l'augmentation des charges et à la diminution du prix du lait. Les élevages biologiques sont moins performants d'un point de vue économique que les conventionnels.

    L'intérêt de cette étude est d'amener les éleveurs à réfléchir sur leurs propres pistes d'améliorations de la durabilité sans suivre un modèle de développement préétabli.

    • Livres
    •  PEUPLES DU LAIT

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      A commander par mail (voir contact bas de page)
    • Attaque du loup

    • En cas d'attaque du loup

      RECOUVRIR les brebis (bâche, etc... vis à vis des vautours) après avoir pris des photos des bêtes tuées ou blessées ainsi que les morsures.


      POUR L'AVEYRON, APPELER :
      1) la gendarmerie
      de la Cavalerie : le référent loup, M. Perrier 05 65 62 70 01

      2) Les gardes de l'ONCFS :
      M. Auger            06 27 02 58 41
      M. Caylus           06 27 02 58 93
      M. Cazabonne    06 27 02 58 95
      M. Minici            06 27 02 58 94
      M. Penguet        06 43 21 67 51
      M. Tourniet        06 25 03 21 20

      3) Le TAM-TAM info attaque instantanée :
      Frédéric Goujon (éleveur) 06 75 06 83 05

      4) Un autre éleveur(se) pour ne pas être isolé(e) dans les démarches de constat.
      Le constat initial conditionne toute la suite. Bien lire soi-même les questions et les réponses inscrites

      POUR LA LOZERE, APPELER :
      L'ONCFS : 04 66 65 16 16


      POUR L'HERAULT, APPELER :

      Le garde de l'ONCFS :
      M. Arnaud       06 83 61 16 45

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